Le gaillet
Le gaillet gratteron : une “mauvais herbe” à conserver pour ses vertus médicinales
Le gaillet – une plante sauvage envahissante mais remplie de propriétés médicinales!
Le gaillet – Gallium aparine, aussi connu sous le nom de caille-lait gratteron, gaillet gratteron ou de gaillet grimpant, est une plante médicinale sauvage qui pousse abondamment en Europe. Bien que considérée comme une mauvaise herbe par de nombreux jardiniers, cette plante annuelle possède en réalité de nombreuses propriétés thérapeutiques intéressantes. Originaire d’Europe, on la retrouve également à l’état sauvage dans l’ouest du Canada, mais pas au Québec. J’ai choisi de la cultiver dans mon propre jardin, pour tous les bienfaits que cette plante peut apporter à mes clients.
Les propriétés médicinales du gaillet gratteron
Le gaillet est reconnu pour ses vertus drainantes et décongestionnantes. En Médecine Traditionnelle Chinoise, les parties aériennes du gaillet peuvent être utilisées pour faciliter l’élimination de l’Humidité. L’Humidité, en MTC, peut être décrite comme une “substance perverse” qui va ralentir la circulation de l’énergie dans les méridiens et peut même se condenser pour former des glaires, des kystes, des lipomes, des nodules ou des calculs. Les gaillet est une plante très puissante pour faire bouger et transformer l’Humidité dans le corps.
Bien que le gaillet soit une plante médicinale intéressante, il faut toutefois être prudent lors de son utilisation. En effet, certaines personnes peuvent présenter des réactions négatives comme des boutons, des nausées, des maux de tête, de l’anxiété ou de l’insomnie lorsque cette Humidité est remise en circulation trop rapidement, par rapport à la capacité d’élimination de chacun. Dans ce cas, il est recommandé d’arrêter la prise pendant quelques jours, puis de reprendre la plante à plus petites doses ou de la remplacer par une plante plus douce comme la calendule – Calendula officinalis. La prise de gaillet peut également être accompagnée de racines de pissenlit – Taraxacum officinale ou de feuilles d’ortie – Urtica dioica, pour favoriser la sortie de l’Humidité par le GI ou la Vessie.
Comment utiliser le gaillet pour ses propriétés médicinales
Toutes les parties aériennes du gaillet peuvent être récoltées, de la tête jusqu’à la surface du sol, pendant la floraison ou même la période de graines. On peut les utiliser fraîches en jus, les transformer en teinture ou en vinaigre. Le gaillet frais est particulièrement efficace pour ses propriétés drainantes et décongestionnantes. Les parties aériennes du gaillet peuvent également être mises à sécher pour en faire des infusions au besoin.
Comment reconnaître le gaillet dans la nature pour le récolter pour ses vertus médicinales?
Le gaillet se reconnaît facilement à sa tige carrée et à ses feuilles vertes disposées par verticilles de 6 à 8 autour de la tige. Ses fleurs poussent par paires à l’aisselle des feuilles et ses graines se forment également par paires. Toute la plante est recouverte de petits crochets qui lui permettent de s’accrocher aux autres végétaux, faisant du gaillet une plante grimpante.
Bien que considéré comme une “mauvaise herbe” envahissante par de nombreux jardiniers, le gaillet – Gallium aparine – est en réalité une plante médicinale très intéressante. Cependant, son utilisation nécessite quelques précautions, car elle peut provoquer des réactions négatives chez certaines personnes. En l’associant à d’autres plantes complémentaires, on peut tirer tous les bienfaits de cette plante sauvage et polyvalente.